
Le blog de Andyforex
Retards, crise financière… l’avenir incertain du Brexit
La chronologie d’un divorce après 46 ans d’union
En juin 2019 — date à laquelle a été repoussée le Brexit —, cela fera déjà trois ans que les Britanniques ont voté pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne. Pourtant, il semble que l’avenir des futures relations entre les deux entités soient encore très incertain.
Après de longs mois de négociations, l’Union Européenne et Theresa May, successeur de David Cameron au poste de Premier Ministre, parviennent à un accord qui sera validé par la Chambre des communes en décembre 2018.
Durant cette période, Theresa May, confrontée à de multiples difficultés avec son gouvernement, décide de reporter le vote des parlementaires britanniques avec l’espoir que cette prolongation lui permette de les convaincre.
En janvier puis mars 2019, le texte finit malgré tout par être rejeté par le Parlement. Un report du Brexit est alors proposé et accepté le 20 mars dernier. Son objectif : ne pas sortir de l’Europe sans accord et obtenir l’adhésion du Parlement lors d’un troisième vote.
Des négociations affectant les marchés financiers
Si le Brexit finissait par se conclure sans accord, il pourrait potentiellement déclencher une crise financière similaire à celle causée par la faillite de la banque américaine Lehman Brother en 2008, selon Mark Carney, gouverneur de la Banque d'Angleterre.
Une sortie brutale de l’Union Européenne augmenterait considérablement la probabilité que le Royaume-Uni entre en récession, en particulier si les conditions économiques mondiales continuent de se dégrader.
Cela étant, même avec un accord, il serait très probable que l’ensemble des efforts menés par les Britanniques pour contrer au mieux l’éventualité d’un Brexit sans compromis limite le redressement économique escompté à mesure que l’incertitude liée au Brexit s’apaise.
Ce contexte d’instabilité affectant durement les marchés financiers devrait diminuer les investissements des entreprises au Royaume-Uni de 1 % en 2019, ce qui résulterait à la pire année depuis la crise financière de 2008, a annoncé la Chambre de commerce britannique (BCC) le 18 mars dernier. De plus, une baisse des investissement des entreprises affectera également le FTSE 100, qui expérience déjà les effets du Brexit et de l’instabilité de l’économie du pays.
Une exaspération qui se fait sentir à l’international
Les deux membres les plus puissants de l’Union Européenne, l’Allemagne et la France, ont exprimé leur intense frustration suite au report du Brexit, appelant Londres à soumettre “une initiative crédible”.
De l’autre côté de l’Atlantique, le président de la Fed, Jérôme Powell, a également déclaré surveiller de près les négociations commerciales entre le Royaume-Uni et l’UE, et s’inquiète de la “grande incertitude autour des problèmes non-résolus”. Find a Date in asia
De part et d’autre, il semble donc que l’opinion soit unilatérale sur le sujet : d’ici juin 2019, le gouvernement britannique doit se donner les moyens d’adopter une ligne de conduite claire à l'égard de Brexit afin de conclure un accord de sortie et obtenir une période de transition.
0 commentaires - Ajouter un commentaire -
Catégories
Derniers articles
Astuces de trading, développer de bonnes habitudes
Comment choisir une plateforme de crypto-trading ?
Crypto-trading : pourquoi tout le monde finira par s’y mettre
Impact de la crise du Covid-19 sur les devises des marchés émergents
La psychologie du trading, ou comment ne pas tomber dans des pièges psychologiques?
Retards, crise financière… l’avenir incertain du Brexit
Quelques conseils pour débuter le forex sans se faire mal
Trading : qu’est-ce que l’effet de levier ?
Comment devenir trader professionnel
Comprendre les cotes de pari en ligne
Comment Réussit-on dans le Trading?
La volatilité est-elle bonne ou mauvaise pour les traders?
Bourse : utiliser les CFD à risque limité à bon escient lors des élections
Les meilleures plateformes de trading forex
Baisse de l’euro par rapport au dollar suite à l’échec de négociation sur la Grèce
La réaction du marché à la fermeture du gouvernement américain
1 à 17 sur 17