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je remarque qu on entend pas gd monde actuellement sur cette crise qui est la plus importante de ces dernieres annees
donc messieurs et mesdames les traders vos avis???
le cac a perdu 14% depuis ses plus hauts en 2 mois et demi
extrait d un article
Le politique arrive dans la tempête...
Cette fois, la crise qui frappe les places financières mondiales est bien la plus importante des dernières années. Jusque-là, les spécialistes évoquaient des parallèles avec la brusque correction que les marchés avaient connue à la fin du printemps 2006, au cours de laquelle la correction avait avoisiné les 10%. A Paris, l'indice CAC40 est repassé à la mi-journée sous les 5.300 points, en baisse de plus de 4% sur ses niveaux du début d'année et en retrait de 14% par rapport à son pic annuel de 6.168 points le 1er juin dernier. En moins de 3 mois, l'indice phare de la place parisienne est en baisse de près de 870 points.
La situation est à l'avenant ailleurs dans le monde. La référence en matière d'indice, le S&P500 américain, a cédé 2,4% depuis le début de l'année et 9,5% sur ses plus hauts 2007. En Asie, le Nikkei 225 japonais a perdu 11,6% depuis ses pics de juillet.
En cause, la complexité du système financier mondial qui étendu à la planète une crise à première vue extrêmement locale, celle du crédit immobilier aux ménages américains les plus fragiles, dit crédit "subprime". L'architecture des produits dérivés mis en place autour de cette lucrative activité, du moins tant que les défauts de paiement restaient dans des limites acceptables, s'est effondrée comme un château de cartes, provoquant des pertes chez des acteurs a priori relativement éloignés, dans la chaîne financière, des consommateurs américains les plus fragiles. Il en a résulté une crise de liquidités qui a frappé en premier lieu les acteurs du prêt "subprime", avec de nombreuses faillites à la clef, mais aussi les établissements financiers qui spéculaient sur le secteur.
La source de financement qui inondait la finance mondiale s'est tarie, provoquant des situations inédites à cette échelle, comme l'impossibilité pour les gestionnaires de monétiser leurs actifs sur des marchés qui regorgeaient jusque-là de capacités. Effrayés, les investisseurs ont commencé à sortir de leurs positions, conséquence d'une aversion au risque de plus en plus prononcée. Devant cet afflux de ventes, et dans l'impossibilité de céder leurs actifs, faute de demande, les gestionnaires ont soit creusé leurs pertes quand leurs capacités financières le permettaient, soit choisi de geler purement et simplement les mouvements en espérant un retour à des jours meilleurs : c'est ce que la BNP Paribas a préféré mettre en oeuvre récemment sur 3 de ses fonds. Les injections massives de fonds des banques centrales entre la fin de la semaine dernière et aujourd'hui pour abreuver les besoins de liquidités, plus de 225 milliards d'euros, n'ont pas suffi à retourner les marchés en restaurant la confiance.
Le problème désormais est que la disparition de la liquidité contamine chaque jour de nouveaux pans de l'économie. Selon le bureau d'études GaveKal, il existe un risque de transfert de la crise de l'économie purement financière à l'économie "réelle", en rendant plus compliqué le financement des entreprises. Les temps difficiles entraînent également une "chasse aux sorcières", exacerbée par les incertitudes et l'absence de véritable vision globale sur l'ampleur du phénomène qui semble chaque jour s'immiscer dans des pans de l'économie qui apparaissaient jusque-là préservés. Les trois grandes agences de notation financière, Moody's, Standard & Poor's et Fitch (détenue par le français Fimalac) sont montrées du doigt pour n'avoir pas su anticiper le mouvement en avertissant les investisseurs du risque qu'ils couraient.
La Commission Européenne a même annoncé ce matin qu'elle allait ouvrir une enquête sur les raisons du manque de réactivité des agences de notation. La situation paraît assez grave pour que Nicolas Sarkozy, du fond de ses congés américains, écrive une lettre à Angela Merkel pour lui faire part de son sentiment sur les tensions estivales des marchés. Même si le Président français se dit "convaincu que ces mouvements de marché ne sauraient affecter durablement la croissance" des économies française et allemande, il appelle les dirigeants européens à "tirer dès à présent les conséquences et les enseignements des évènements qui affectent les marchés", en veillant "à la transparence du fonctionnement des marchés et à la capacité pour ces derniers de financer de façon efficace et stable l'économie mondiale".
Pour Nicolas Sarkozy, "les opérations de titrisation qui se sont développées de façon très dynamique au cours des dernières années ont certes contribué à financer le développement de nos économies, mais ont, dans le même temps, transféré des risques bancaires sur de très nombreux acteurs économiques". "Chacun constate que les porteurs finaux de ces risques sont très mal identifiés aujourd'hui et que cette méconnaissance est, en elle-même, un facteur d'instabilité : elle peut jeter le doute, souvent à tort, sur la situation financière d'acteurs économiques sans lien direct avec le risque initial", selon le président français qui propose de soumettre ce problème à la prochaine réunion du G7 en octobre prochain à Washington.
Mais octobre est si loin... Les intervenants sur les marchés financiers espèrent bien qu'une réponse sera apportée plus tôt à l'hémorragie. Tous les regards se tournent désormais vers ce qui apparaît comme étant le dernier recours, recours que personne n'osait envisager il y a ne serait-ce que 10 jours : une inflexion de la ligne directrice des deux plus grandes banques centrales mondiales, la Fed américaine et la BCE. En d'autres termes, beaucoup de financiers souhaitent que la Fed assouplisse ses taux plutôt que de les stabiliser, et que le gouverneur de la Banque Centrale Européenne, le français Jean-Claude Trichet, renonce au resserrement monétaire qu'il a prévu pour septembre. Pour restaurer la confiance, la balle est désormais dans le camp des grands argentiers mondiaux...
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le voici, éclatement de la bull immobiliaire au US ( surprime ), toutes les réssécion au US ont été du a l'immobilié
heldg fund en faillite, asséchement des liquiditée et une pompe est en panne
dollar / yen 114 sa chauffe pour les carry trade, et une autre pompe en panne
berbnie c'est pas grimpisse, triché un vrais pyromane
bon enfin t'en pensse se que tu veux pour moi c'est la fin d'un cycle économique et peu être mais sa va arrivé d'un cycle de baisse
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doberman33 a écrit:
Aujourd'hi peu de volume sur les certificats de dépot, les banques sont elles assez servies ou sont elles aidées par la BCE?là est la question. Les 5300 pts représentent une forte résistance mais sera t elle assez résistante? Messieurs et mesdames les traders il faut se couvrir avec des dérivés mais il faut surtout savoir prendre ces pertes avant les catastrophes. Le marché est il calmé? Attention à l'eau qui dort. Demain il devrait y avoir un rebond technique mais aura t il lieu. Je pense que la BCE va maintenir sa hausse en septembre mais la deuxième pricer en décembre semble fortement compromise. Pour ma partje pense que l'on a vu passé le gros de la tempête mais gardons notre cannot de sauvetage avec un gilet en plus.
Si le rebond a bien lieu positionnez vous sur des valeurs sûres comme vallourec ou des valeurs fortement chahutées comme NATIXIS.
Et n’oubliez pas :
« Je ne suis pas Madame SOLEIL sinon cela ferait un moment que je serais riche »
retenez bien tous les enseignements de cette crise, cela vous rendra plus fort dans vos trades futurs!
http://trader-finance.blogbourse.com/
c est clair qu il faut etre prudent doberman33
mais si on ne tente pas le rebond sur 5250
ou le faire
enfin le pb est simple pour moi je n etais pas investis je trade qu a tct
pour ceux qui le sont depuis les 6000 pts
le pb est plus compliqué car qui nous dis que nous allons revoir les 6000 pts
les investisseurs ne sont pas fous
ils vont pas refaire la meme erreur
du moins pas tout de suite
des lors pour les gens investis comment récuprerer les pertes
c est pour eviter ce genre de pb que je fais que du tct ou daytrading
(pb il faut pouvoir avec son boulot ce qui n est pas toujours évident)
je crois aux rebond technique mais pas la remontée des marches
sauf si la fed baisse ses taux ...
mais ce n est qu en sptembre
il peut s en passer des choses d ici la
l
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doberman33 a écrit:
Effectivement on peut acheter maintenant pour tester le CAC sur sa résistance mais je conseillerai d'être investi modérément et si le rebond se confirme renforcer ces positions avec un stop training mais pour ceux qui veulent rentrer maintenant il faut penser au stop loss.
Pour ma part je regarde de près près les marchés mais tant que je n'es pas un rsi 5 qui repasse au dessus de 20 je suis pas convaincu de la fin de la baisse.
En trading il faut certes guétter les opportunités mais il faut aussi maitriser son risque.
tres bonne philosophie
la derniere phrase fais partie de mes regles( qui sont toujours sur mon blog pour ceux qui veulent les relires et qui sont toujours aussi vrai)
mais les meilleurs affaires se font dans la douleur
je suis investsi a 100%
ca fais des mois que je ne l avais pas etais
en cas de cassure des 5250 je vendrais tout a perte
tu utilise d autres outils a part le rsi??
pour ma part rsi , macd et volumes + chandeliers japonais
mais je te dirais quand ce moment je n utilise meme plus l at
juste les supports
c est de la psychologie de marché a 100%
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Weinstein c'est très bien pour le LT...et cela remet les cours en perspective...à croiser avec notre ami "elliot" pour un meilleur timing d'intervention.
Je ne connaissais pas le BX4 sur les PEA...cela m'aurait évité d'avoir 100% de liquidités...intéressant...on verra quand je m'en servirai.
Ma stratégie au 17/08 (qui bouge au jour le jour)
- rachat de toutes les VAD
- investi à 60%
- si hausse de quelques % en début de semaine, achat d'un turbo put (ie 4927c) pour protéger les gains SRD...et suivant l'évolution du marché montée à 90% d'actions
A noter que mon portif TLT (pour la retraite / composé de SICAV est à 50% investi en monétaires - pas dynamiques ! depuis le début de l'année...)
et que cela va continuer encore un certain temps
Pour les actions :
...on commence à avoir pas mal d'actions survendues....le dénouement est proche...
==> grosse chute rapide : 25% de chances... reprise de la hausse tranquille vers 5780 : 75%
...et après... on verra
Bonnes PV
strategie rondement mene aftthis
chapo
je dirais plus pour stan weinstein
c est lui a develop l analsye technique et qui a permis son acces au plus gd nombre
les outils que tu utilises dberman33 c est lui
c est le premier bouquin que j ai lu lu apres avoir eu de grosses pertes
pour les utilisateurs de l at c est la bible
apres l apprendre c est facile
la mettre en pratiqe c est autre chose
ca m as pris quelques annnées
ce qui etait vrai autrefois ne l est plus forcément aujourd hui
la bourse a changé
la pyschologie joue pour beaucoup comme on peut le voir en ce moment
ca on l apprend avec le temps , l expérience et surtout avec les erreurs .pas dans les livres
et meme encore apres tout ca je fais encore des erreurs
mais je remarque qu elle diminue de plus en plus avec le temps
ca fais plaisir( vous me direz apres 6 ans et demi de trades il serait temps lol)
j ai lu nison( les chandeliers japonais) aussi qui se complete bien avec l at
ca donne des signaux plus fiables
par contre elliot j ai pas accroché
pour dire la verité je pige rien a sa théorie des vagues
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En parlant de Weinstein...le graph du CAC ressemble a un debut de phase 4.
- Cours en dessous de la MA30
- MA30 descendante
Ajoute' a cela, les echecs successifs a + de 6150 (plus la resistance est teste' et echoue plus le retour de baton est grand), les gros volumes a la baisse...bref, si on suit Weinstein le BX4 s'annonce interessant dans les prochains mois.
Sur mon portif reel, MA strategie est simple : je crois au rebond du CAC pour une voire deux semaines...(sauf si US jouent pas le "jeu")
J'en profiterais pour vendre et rester le plus liquide possible. Si echecs sur resistances (5800?) je VAD le cac (=> BX4 car PEA)
Pour en revenir a Weinstein...il est indemodable...meme avec les marches qui changent, ce qu'il dit est toujours valable car il considere le LT en weekly... ce qui corrige les manips et incoherences journalieres des marches modernes...et finalement ce qu'il dit est simple : suivre la tendance, avec quelques jours de retards...a l'entree et la sortie...facile, non?
Dernière modification par buscape (21-08-07 04:27:23)
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1°
Giulio Tremonti, ex-ministre italien des finances et actuel vice-président de la Chambre des Députés dans une interview avec le quotidien Corriere della Sera du 23 août.
« Août 2007 : Tempus revolutum », dit Tremonti dans l’interview. « La crise financière est un virage dans lequel une partie de notre vie change. Cette crise aura des conséquences non seulement économiques, mais aussi politiques et même spirituelles. Elle marque la fin de certains modes de pensée : que la patrie c’est le monde, que l’euro c’est l’Europe. (...) Le gouvernement européen doit sortir de l’inertie pour aller vers une initiative économique comme le New Deal de Roosevelt ».
« L’intensité de la crise financière n’a pas encore été pleinement appreciée. Elle est probablement encore sous-estimée. En tout cas, c’est une crise dont les effets ne seront pas limités a la finance. Elle s’étendra à l’économie et à beaucoup d’autres aspects de notre vie. C’est une crise qui marque la fin de ``l’âge d’or’’, la fin de l’idéologie post-moderne du 20ème siècle. On en finit ainsi avec l’idée de la finance comme combustible d’un moteur qui permettrait de dépasser le présent et le passé avec toutes leurs limites et leurs complexités, qui dépasserait l’histoire, et qui serait finalement capable de pousser l’humanité vers un futur nouveau, plus facile, plus libre. La crise de 2007 renverse ces suppositions, arrête la marche vers le futur, marque le retour de l’histoire .
Quand on lui demande si cette crise sera comme 1929, Tremonti répond que « l’histoire ne se répète jamais de manière vraiment identique, mais à travers des analogies ». Et il ridiculise « ceux qui se battent pour savoir si oui ou non c’est un nouveau 1929. Quelque soit la nature de la crise, c’est une Crise avec un grand C .
« On a l’impression que c’est une immense chaîne de Ponzi qui vient de se casser. Les hypothèques américaines étaient un maillon de la chaîne, et ce maillon vient de sauter, mais il y a beaucoup d’autres maillons faibles. Le plus faible, ce sont les fonds spéculatifs qui dans les dernières décennies se sont développées sans aucun contrôle. Une date-clé, ce sera la fin du mois, quand les hedge funds devront présenter leurs comptes et dire combien ils ont gagné et combien ils ont perdu ».
2°
L’économiste italien Antonino Galloni a rendu public une déclaration à l’Executive Intelligence Review, dans laquelle il affirme que « les actuelles turbulences financières ne sont qu’un avant goût de ce qui nous attend à l’automne ».
Antonino Galloni explique dans cette déclaration faite jeudi, que le système « est caractérisé par un excès évident de liquidités dans les secteurs spéculatifs, tels que les dérivés et les hedge funds, mais aussi par un manque de capitaux pour les investissements. » Actuellement dans le monde, « la masse des moyens financiers circulants sous la forme de crédits impayables représente trente fois la valeur de la production annuelle de toute les nations du monde. Les banques centrales peuvent songer, grâce à leurs ressources, à protéger l’épargne dans leur propres pays, mais si la crise est mondiale, elles n’ont pas les moyens d’y faire barrage. Cette insolvabilité potentielle, ces mauvaises dettes et toutes ces choses du même type sont gérées par la création systématique de plus de « papier poubelle », qui trouve malgré tout preneurs, grâce à l’aveuglement de certains qui espèrent d’énormes gains faciles, et qui sont totalement bernés par leur conseiller financier ou leur courtier ».
Galloni conclut en disant « de mon point de vue, la seule chance d’éviter un effondrement à la fin de l’automne, ce qui peut perturber l’économie réelle, est de passer les deux prochaines années - au cours desquelles la crise battra son plein - à créer un nouveau Bretton Woods pouvant réussir à transformer ces pseudo actifs monétaires en des obligations à long terme, afin de financer de grands projets d’infrastructure planétaire et une reprise économique. C’est seulement ainsi, en utilisant le potentiel de développement de la planète, qu’il sera possible en dix à vingt ans, de transformer en actifs correspondant à la valeur de la production mondiale, cette pseudo monnaie spéculative et dangereuse. »
3°
23 août 2007 L’économiste russe Sergei Glazyev, membre de la Douma (parlement) et président de l’Institut National pour le Développement, a tenu une conférence de presse à Moscou jeudi afin d’exposer les dimensions réelles de la crise financière en cours. D’après les rapports des agences Rosbalt et Novy Region, Glazyev a identifié les principaux symptômes de « la phase d’autodestruction des bulles financières du dollar et du yen », . Il y a d’une part la crise hypothécaire aux Etats-Unis, et d’autre part, la dévastation des institutions financières internationales par leur implication dans le système du yen carry trade.
« La situation sur les marchés financiers équivaut à une crise économique permanente, donc personne ne devrait être surpris par la dévaluation actuelle du dollar ou l’absence de croissance industrielle au Japon »
Glazyev a aussi resitué la crise actuelle comme l’aboutissement d’un processus d’une quarantaine d’années. « En 1971, le système de la Réserve Fédérale aux Etats-Unis et la Banque du Japon, ont pompé leur monnaie dans l’économie mondiale (...) La Banque nationale du Japon a imprimé autant d’argent que ce que le Japon et ses voisins pouvaient absorber. » Glazyev parle de 1971 car ce fut la fin du système de Bretton Woods. En tant que Secrétaire au Trésor du Président Richard Nixon, Georges Shultz avait supervisé la mise à mort du système de taux de change fixe. Depuis cette époque, a-t-il dit, « la Réserve Fédérale Américaine a émise 2 milliards de dollars par jour, pour atteindre en août 2007 dix fois cette somme. (...) Mais toutes les pyramides financières ont une fin, tôt ou tard. »
Glazyev a averti que les officiels financiers russes étaient insuffisamment préparés à la crise qui arrive, disant qu’ « ils ne prennent aucune mesure » pour y faire face. Même dans le court terme, la Russie a perdu 30 milliards de dollars à cause de la dépréciation de la monnaie américaine pendant que 45 % des 120 milliards de dollars du Fonds de Stabilisation russe sont exposés à des pertes encore plus importantes. Pour le court terme, Glazyev a appelé à accroître les réserves d’or de la banque centrale russe et à libeller les exportations de pétrole russe en roubles. Il a ajouté que le rouble « pouvait être transformé en monnaie de réserve pour les pays de la CEI, d’Europe et la Chine. » Cette éventualité a aussi été mentionnée par le président Poutine pendant le Forum économique international de St Petersbourg en juin dernier.
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SUITE DES REFLEXIONS
4°
A relire posté sur boursorama début Avril 2007
Trader marocain, Mostapha Belkhayate s'est fait un nom en remportant il y a sept ans le championnat du monde de la bourse organisé par l'association des Traders internationaux de Genève et s'est ensuite illustré en recommandant le pétrole et l'or juste avant leur envolée, classant dans la même volée Mansa Moussa Gold Fund, un fonds or de 250 millions de dollars dont il assure la gestion, en tête du peloton des fonds sur matières premières. Il revient sur les placements à privilégier pour 2007 et 2008.
A presque 1,34 dollar pour un euro, le billet vert se situe à un plancher de deux ans face à la monnaie unique. Comment devrait évoluer la devise américaine, à moyen terme ?
Mostapha Belkhayate : La devise américaine va faiblir contre toutes les devises. Je ne serai pas étonné de voir d'ici la fin 2007 l'euro grimper à 1,45 dollar. Et le yen s'envoler face au billet vert, asphyxiant ainsi tous ceux qui ont emprunté la devise japonaise. Aujourd’hui le marché boursier souffre d’un dysfonctionnement qui ne peut pas durer éternellement : le principe naturel des vases communicants a disparu. Dans un marché sain, quand les actions montent, les obligations baissent, quand les bons du trésor chutent, les matières premières montent, quand l’argent quitte un continent, on le retrouve sur un autre. Mais depuis dix ans on assiste à un phénomène étonnant : tous les secteurs progressent, partout dans le monde. Il y a donc anguille sous roche ! L’explication est simple : un excès de liquidité inédit gonfle tous les secteurs boursiers, y compris l’immobilier et l’art. Cette surliquidité prend sa source au Japon. Depuis des décennies, la banque centrale prête de l’argent gratuitement (c’est-à-dire avec un taux insensé de 0%) au reste du monde. Des milliers de milliards qui sont aussitôt convertis en dollars, en livres sterling,… et investis à tort et à travers dans tous les compartiments boursiers. Les fonds spéculatifs s’en sont donnés à cœur joie pour utiliser au maximum l'effet de levier avec cette manne d’argent bon marché. L’heure de régler les comptes est arrivée. Il va y avoir la cohue au guichet japonais : les montants en jeu sont tout simplement astronomiques ! Cet assèchement de la liquidité mondiale va entraîner une baisse généralisée des actions, des obligations, des devises, de l’immobilier ainsi que de tous les placements spéculatifs. Je suis surpris que les professionnels ne perçoivent pas ou ne veulent pas entendre le grondement annonciateur de ce tsunami financier. D’autant que la Chine ne va pas rester les bras croisés avec ses 1.000 milliards de dollars, dont la valeur risque de s'évaporer.
La faiblesse du dollar devrait peser sur le marché français… Quel objectif avez-vous sur le CAC 40 (PX1) ?
Mostapha Belkhayate : Pour le moment, les opérateurs français sont optimistes. Le CAC se dirige vers son plus haut et cela complétera la "seconde épaule" technique. Et là, danger ! La liquidité va commencer à s’assécher et l’euro montera malgré tous les efforts des autorités européennes. A partir du début de l’été, il serait prudent de prendre ses profits car l’indice parisien pourrait perdre jusqu’à 1.000 points, le ramenant avant la fin de l’année à 4.600 ! Regardez avec objectivité le graphique du CAC 40 (PX1) : il nous prépare un double sommet baissier, un véritable cas d'école de l'analyse technique…
Vous êtes négatif sur les actions, mais les obligations et l'immobilier sont déjà assez chers… Vers quels placements alternatifs pourrait-on se tourner ?
Mostapha Belkhayate : J’en parle déjà depuis cinq ans : le meilleur placement alternatif est l’or. Il va s’envoler pour dépasser ses plus hauts historiques (850 dollars l’once) avant la fin de l'année. Lorsqu'on arrivera au seuil psychologique de 1.000 dollars, on réalisera que le roi des métaux a définitivement retrouvé son statut d’antan. Aucune autre devise au monde ne peut présenter autant de qualités que le métal jaune pour assurer la stabilité monétaire d’un pays. Sa production est limitée, tout le contraire du billet vert qui est imprimé en quantité presque illimitée sans autre garantie que la crédibilité du système financier américain. Depuis 5.000 ans, la seule monnaie d’échange qui a survécu (et qui survivra encore), c’est l’or. Il a été fortement combattu par les autorités financières américaines pour mettre un maximum de dollars dans les réserves de change des banques centrales et diminuer le plus possible leur stock d’or. (Retrouvez l'analyse complète ici). Mais attention : pour allier sécurité et performance, il faut investir dans les lingots d’or physiques. Si vous achetez de l’or papier à la banque et que celle-ci fait faillite, votre investissement est en danger car il fait partie de leur "book" : conservez votre or en dehors des livres de la banque, dans un coffre-fort. Dans quelques années, vous serez heureux d’avoir suivi mon conseil
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Un autre spectre à moyen terme? 20:30 19/08/07
L'inflation chinoise pourrait avoir un impact sur l'économie mondiale
La flambée des prix de la viande et d'autres produits alimentaires pèse sur la vie quotidienne des Chinois mais risque aussi d'avoir des répercussions sur l'économie mondiale, en poussant à la hausse les coûts de production et en limitant encore les importations chinoises.
Aujourd'hui, Zhang Xueyi, un cheminot de 31 ans, consacre un tiers de son salaire mensuel de 3.000 yuans (300 euros) à l'alimentation de la famille. "Si les prix continuent de grimper, il faudra bien payer. On économisera sur autre chose", explique-t-il dans l'allée d'un marché de Pékin, les bras chargés de sacs remplis d'oeufs, de légumes et de riz. Le prix de la viande a augmenté de 50% en un an et ceux des oeufs et autres denrées suivent de près.
Après quatre ans d'une croissance économique record de 10%, les analystes craignent que la pression économique n'entraîne un regain d'inflation. Pour l'instant, l'alimentation est le secteur le plus touché par la hausse des prix, avec un bond de 15,4% le mois dernier par rapport à juillet 2006, ce qui amène la hausse moyenne des prix à la consommation à 5,6%, un record depuis dix ans. La pénurie de viande de porc semble principale responsable de la progression.
Mais les salaires augmentent aussi (+21% au 1er trimestre 2007 par rapport à la même période en 2006, rien que dans le secteur public), ainsi que les prix du pétrole et de l'électricité. Les records d'exportations et la fièvre boursière abreuvent l'économie en liquidités, stimulant la demande de biens manufacturés.
L'économie chinoise "pourrait être entrée dans une zone dans laquelle nous devrions rester sur nos gardes", déclarait la semaine dernière un responsable de la Banque centrale, Zhang Tao, cité par le journal d'Etat "China Securities Times".
Si la tendance se confirme, son impact pourrait être ressenti à l'étranger, où les marchés dépendants des produits chinois à bas coût paieront plus cher leurs appareils ménagers, chaussures et autres importations. Le yuan se renforçant, les prix en dollars des produits chinois ont déjà augmenté de près de 10% en deux ans. Les consommateurs chinois quant à eux pourraient économiser sur les biens d'importation, ce qui aggraverait le déséquilibre de la balance commerciale, à l'origine de tensions avec des partenaires comme les Etats-Unis.
La pression s'accroît aussi sur l'énergie car Pékin empêche les sociétés publiques de relever les prix au particulier, selon Nicholas Kwan, analyste à la banque d'investissement CLSA à Hong Kong. Les raffineries chinoises perdraient 5 dollars (3,50 euros) par baril de pétrole transformé en essence ou en diesel, affirme-t-il, estimant qu'il faudra rapidement augmenter les prix au risque sinon de provoquer une pénurie, les compagnies refusant de raffiner à perte.
Les dirigeants chinois surveillent attentivement la situation, gardant en mémoire qu'une inflation supérieure à 18% par an a joué un rôle dans le déclenchement des manifestations pour la démocratie de la place Tiananmen, réprimées dans le sang en 1989. Le Premier ministre Wen Jiabao a pris des mesures d'urgence pour stimuler la production alimentaire, et notamment l'élevage de porcs. Les autorités locales sont sommées de régler les factures d'épicerie des familles les plus pauvres. Depuis le début de l'année, Pékin a déjà relevé trois fois ses taux d'intérêt afin d'éviter l'affolement des prix, et les économistes s'attendent à une nouvelle hausse bientôt.
Jusqu'ici, la concurrence intense qui règne sur le marché chinois a empêché la plupart des fabricants de répercuter la hausse des coûts sur les prix de vente, mais les entreprises pourraient finir par s'y résoudre. "Si nous n'augmentons pas les prix, nous ne faisons pas de bénéfices", explique Meng Hesu, cadre chez un fabricant de nouilles, réagissant à l'accusation d'entente illégale sur les prix lancée par le gouvernement. Selon lui, l'enchérissement des matières premières a parfois réduit la marge des sociétés à un misérable 1%. AP
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Conclusion : Il est vrai qu'il y a toujours des oiseaux de mauvais augure mais il me semble qu'il y en a de plus en plus. Cette crise financière on en entend parler depuis longtemps, c'est vrai, mais davantage et aujourd'hui par des gens qui ne semblent pas être dogmatiques. Dans ce cas lorsque la rumeur enfle l'orage n'est pas loin. Il me parait préférable de rester sage, d'alléger, de faire des liquidités, d'investir une partie en mines d'or et or physique et voir ce qui se passe d'ici 2/3 mois. Je pense que dans cet intervalle il y a une plus grande grande probabilité d'assister à une chute importante qu'à une hausse importante des actions.
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Avis sur la crise...
La purge n'est pas terminé et il faut se concentrer sur les societés à fondamentaux confirmés.
- Jouer certaines matières premières comme l'or, l'argent ou le cuivre.
- Se couvrir avec un tracker Cac (genre BX4) jusqu'à 5200.
- Jouer les premières victimes (banque, banque-assurance) qui sont le moins exposé directement ou pas aux suprimes.
- Ainsi que les valeurs $ ou celles qui ont souffert de l'euro fort
- Surveiller la correlation et parité $/YEN
Bons trades à tous.
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